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Petites marques de jouets : Comment les soutenir ?
Petites marques de jouets : Comment les soutenir ?
Dans un marché du jouet très largement dominé par de grandes entreprises multinationales, les petites marques doivent faire face à de très nombreux défis pour exister, se faire connaître et se développer. Celles-ci sont pourtant bien souvent synonymes de créativité, d’authenticité et d’engagement. Qu’il s’agisse de jeux de construction, de jouets éducatifs, créatifs, de jeux de société, de loisirs-créatifs, de jouets d’éveil, de motricité, d’imitation, de plein-air. Ou bien de déguisements, de poupées, de doudous, de peluches ou bien d’instruments de musique. Soutenir les petites marques de jouets présente de nombreux avantages. Aussi bien pour les parents, les consommateurs que pour l’économie locale et l’environnement. On en parle plus longuement dans ce nouvel article.
SOMMAIRE
Les petites marques de jouets
1. Qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des entreprises de petite taille, souvent indépendantes ou dirigées par des entrepreneurs passionnés. Contrairement aux grandes marques, elles disposent généralement de très peu de ressources humaines, financières, marketing et techniques. Cela les oblige à avoir une proposition de valeur différente, pour ne pas dire disruptive. Que cela soit en matière de jouets et jeux, qu’en matière de modèle économique pour se faire une place dans le marché du jouet. Elles se distinguent aussi par une plus grande proximité avec leur clientèle.
2. Des coûts de production élevés
Les petites marques ne bénéficient pas des économies d’échelle qui permettent aux grandes sociétés de fabriquer des jouets à bas coût. Leur positionnement commercial et leurs engagements pour les tout-petits (par exemple des jouets éthiques, écologiques, durables, Montessori, made in France) se traduisent même par des coûts de production supérieurs. Elles ne peuvent pas toujours les répercuter sur leurs prix de vente.
3. Un manque de trésorerie
Leur accès aux financements est souvent assez limité. Les banques et les investisseurs sont généralement assez réticents à prendre des risques avec elles. L’obtention de prêts ou d’investissements est donc difficile. Cela a pour conséquence de limiter fortement leur capacité à se développer, à grandir et à innover.
4. Une faible visibilité
Les revendeurs et les réseaux de distribution de jouets pour enfant sont très peu accessibles aux petites marques. En fait, ils sont particulièrement bien adaptés pour celles qui fabriquent massivement de nombreux produits dans des pays à bas coût. Tout le contraire des petits fabricants qui disposent de peu de références, en faible volume, avec des marges commerciales réduites. En conséquence, beaucoup d’entre eux se tournent vers la vente en ligne. Pour avoir une relation commerciale directe, sans intermédiaire, ni revendeurs, avec leurs clients. Cela implique pour eux de surmonter un océan d’obstacles pour avoir une boutique en ligne suffisamment visible par les internautes pour vendre leurs jouets et articles. C’est un autre défi majeur pour eux.
5. Une forte concurrence des grandes marques
Le marché des jouets est dominé par des grandes marques. Elles bénéficient d’une énorme visibilité et d’importants budgets publicitaires. Elles inondent le marché avec leurs jeux souvent vendus à des prix très bas en raison de la production de masse. En conséquence, les petits fabricants ne peuvent absolument pas rivaliser avec elles. Ils doivent donc trouver des moyens pour être originaux, créatifs, pour se démarquer suffisamment et faire connaître leur différence.
Pourquoi soutenir les petites marques de jouets ?
1. Pour encourager la diversité des jouets
Ensemble, elles apportent une multiplicité de produits, de services et d’approches qui enrichit grandement l’offre disponible sur le marché. Elles proposent souvent des jeux et jouets au caractère unique, amusant qui se démarquent de ceux des grandes entreprises. En les soutenant, les parents privilégient la créativité, l’inventivité. Ils empêchent l’uniformisation. Ils ont au final davantage de choix.
C’est notre cas chez Chou du Volant, avec nos bascules, nos porteurs bébé, nos draisiennes, nos tentes tipis premier âge. Nos jouets en bois naturel ont une conception design originale pour permettre aux bambins de s’éveiller, de s’amuser et de bien grandir.
Avion à bascule
299 euros
Porteur quad
219 euros
2. Pour favoriser l’économie locale
Les petites marques jouent un rôle crucial en créant des emplois au niveau local. Elles s’approvisionnent aussi localement en général en matières premières ou bien en services pour fonctionner. Contrairement aux multinationales, qui ont souvent leurs centres de production à l’étranger, aux quatre coins de la planète. En soutenant une petite marque, qui fabrique des jouets français, on contribue à la prospérité économique de sa région.
3. Pour réduire l’empreinte carbone
En achetant des jouets fabriqués localement, les consommateurs réduisent également fortement l’empreinte carbone associée au transport. Puisqu’ils n’ont pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres avant d’arriver chez eux ou sur les étagères des magasins. Ce geste simple et éducatif favorise une économie plus verte et plus solidaire.
4. Pour encourager des pratiques responsables
Les petites marques ludiques sont bien souvent en avance en matière de responsabilité environnementale et sociale sur les grandes. Beaucoup d’entre elles s’engagent à employer des matériaux écologiques, durables, biodégradables. Comme le bois massif, les textiles organiques ou les plastiques recyclés. Par ailleurs, elles privilégient souvent des méthodes de fabrication artisanales, plus respectueuses de la planète afin de réduire leur impact environnemental.
Elles adoptent également des pratiques éthiques, en veillant à ce que leurs jouets pour enfants, pour bébés soient fabriqués dans des conditions respectueuses des droits des travailleurs et sans exploitation. Elles sont souvent plus transparentes dans leur communication. Sur leurs processus de fabrication, leurs approvisionnements et leur impact sur l’environnement. En jouant le jeu de les soutenir, les consommateurs participent à la création d’un marché plus responsable, plus durable, en phase avec les préoccupations écologiques et sociales actuelles. De plus cela permet également de lutter contre les excès des grandes sociétés, souvent accusées de surproduction, de pollution ou de mauvaises conditions de travail.
5. Pour avoir un lien direct avec les créateurs
En soutenant une petite marque de jouets, il est souvent possible d’avoir un lien plus direct avec les créateurs. Contrairement aux grandes entreprises, où les produits sont conçus par des équipes anonymes. Les petites marques offrent une approche plus personnalisée aux jeunes enfants et à leurs parents. Ces derniers peuvent interagir directement avec elles, poser des questions sur les matériaux ou sur les méthodes de fabrication. Et même parfois commander des produits personnalisés, faits sur mesure.
Ce contact humain apporte une dimension plus authentique à l’achat, créant une relation de confiance entre la marque et ses clients. Cela permet aussi aux entreprises de rester à l’écoute des besoins des parents, des bambins. Et au final d’adapter leurs jouets et jeux en fonction des retours. Au-delà de l’amusement, d’apporter des réponses plus rapides et mieux adaptées.
Comment soutenir les petites marques de jouets ?
1. Acheter directement leurs produits
La meilleure façon de les soutenir est d’acheter directement auprès d’elles. Que ce soit sur leur site internet ou dans des boutiques locales indépendantes. En évitant les grandes plateformes de vente en ligne ou les chaînes de magasins, les consommateurs permettent à ces marques de conserver une marge commerciale plus importante. Car elles n’ont pas à payer de commissions élevées aux intermédiaires. De plus, acheter des jouets pour bébé, pour enfant directement auprès d’elles permet souvent de découvrir des collections plus complètes. Par exemple, incluant des produits uniques ou en édition limitée qui ne sont pas disponibles dans les grands magasins. Par ailleurs, cela renforce l’expérience d’achat tout en permettant d’avoir une relation plus directe et authentique.
2. Les recommander et les faire connaître
Le bouche-à-oreille est un puissant outil pour les soutenir. Si l’on apprécie l’une d’entre elles, il ne faut surtout pas hésiter à en parler autour de soi, avec les amis, la famille et les personnes sur les réseaux sociaux. Les petites marques n’ont souvent pas les moyens de mener des campagnes publicitaires de grande envergure. La recommandation personnelle est donc essentielle pour leur permettre de se faire connaître. En écrivant des avis positifs sur tous les jouets achetés sur leur site internet, on contribue également à renforcer leur crédibilité et à encourager d’autres personnes à les découvrir. Ces témoignages rassurent grandement les futurs clients.
3. Soutenir leurs campagnes de financement participatif
De nombreuses petites marques de jouets, en particulier celles qui se lancent, font appel au financement participatif pour financer leur première production. Des plateformes de crowdfunding comme Kickstarter ou Ulule leur offrent la possibilité de recueillir des fonds tout en suscitant l’intérêt du public pour leurs projets. Participer à une campagne de financement participatif est un excellent moyen de soutenir de nouvelles marques, tout en étant parmi les premiers à recevoir leurs produits. De plus, cela permet également de créer un lien plus fort entre elles et les consommateurs. Car il s’agit d’un investissement dans un projet auquel ils croient. Ce soutien est essentiel pour les aider à démarrer ou à étendre leurs activités.
4. Mobiliser les partenaires commerciaux
Au-delà des clients, les partenaires commerciaux, les fournisseurs, les sous-traitants et autres prestataires de service peuvent également soutenir les petites marques en leur apportant de la visibilité. Et aussi en leur offrant des conditions de partenariat plus équilibrées. Avec des commissions plus faibles, des délais de paiement plus longs ou des quantités de commandes plus adaptées à leurs capacités.
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